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27/07/2006

Réflexions

Aussi longtemps que Strasbourg ne se donnera pas pour objectif d'être une "ville du futur", nous resterons - Strasbourg et l'Alsace - comme étant une survivance et un témoignage du passé. Est-ce vraiment notre objectif ?

Dans le schéma suivant qui est l'image directrice de ma réflexion, je parlerai surtout aujourd'hui de l'attractivité car c'est là-dessus que nous avons le plus de poids, d'arguments, et de possibilités d'action immédiate.

Il n'est pas question de critiquer qui que ce soit. C'est une réflexion pour l'Alsace et les Pays Rhénans et non contre quiconque.

Dans la situation actuelle, nous devons capitaliser plus et autrement sur nos gisements d'attractivité spécifiques et corriger notre positionnement.


Face à l'héliotropisme, à l'Océan et à la Mer, à la Haute Montagne, à l'attractivité des très grandes agglomérations, il faut lutter en se mettant sur un territoire tout aussi puissant, structurant, même s'il est symbolique.

(La nouvelle génération d'Européens porte en elle l'espérance du monde)- Jérémy RIFKIN.

Tout est dit dans cette phrase de J.R. Cet enseignement est le vrai positionnement de Strasbourg dans la configuration de la "Petite Europe" que nous offre l'Espace Rhénan et sur les bases de notre incontestable légitimité historique.

Il faut capitaliser plus fortement sur ce thème, en faire la vrai locomotive de notre région et mixer ainsi les anciennes appellations européennes "délavées" telles que "Foire Européenne de Strasbourg" avec les plus récentes et les plus ambitieuses : future "École Européenne de Management de Strasbourg" à l'intérieur de "l'Université Européenne de Strasbourg", "Institutions Européennes", "Pôle Européen d'Administration Publique" (ENA).

Pour élargir cette stratégie au niveau de l'ensemble des citoyens européens, il faut créer à Strasbourg un Lieu d'Europe Grand Public matérialisé.
Ce lieu serait une source de fierté pour chaque Européen.
Fierté de participer sur la base même des vicissitudes antérieures de l'histoire à une nouvelle et troisième manière de vivre ensemble entre capitalisme et socialisme d'état.

L'Europe génère en elle les fondements d'une nouvelle histoire et, sous cet aspect, Strasbourg peut être LA BASE D'UN FUTUR et non pas la mémoire d'un passé.

Une troisième voie issue des enseignements de l'histoire de l'humanité dans un processus d'hominisation qui a indiscutablement débuté.

Prôner :
- la Diversité culturelle plutôt que la standardisation et l'accumulation
- le Développement durable avant le saccage des richesses essentielles
- l'Épanouissement personnel avant le labeur acharné
- un socle de Valeurs Sociales
- enfin et avant tout le Respect des droits universels de l'homme

L'Europe, c'est cela et c'est à nous de le dire, d'en alimenter ici la réflexion et la pédagogie.

L'Europe ne deviendra réalité qu'avec l'adhésion des citoyens.

Ce concept européen convient :
- aux Alsaciens : étude Plateforme de communication et de promotion de Strasbourg – SPE 1990.
- aux habitants du Rhin Supérieur : étude Sofres/FEFA de décembre 2005.

Il convient aux Français (pour 84 % des 15/20 ans, l'Europe a une connotation positive Sondage Capital/CSA de juillet 2006).

Strasbourg, un nouveau futur ?

Alexis LEHMANN

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